samedi 15 janvier 2005

Afflux

Il n'y a plus d’horizon ici ce matin. Est-ce la mer ou le ciel qui a décidé de s'étendre et d'embras(s)er l’autre ?

Ton corps est loin, beaucoup trop loin. Et je veux le sentir…

J’arrive chez toi. Le temps de refermer la porte, mon manteau tombe. En t’embrassant langoureusement, je t’accule au mur en faisant rouler mes mains sous tes vêtements puis ils tombent à leur tour.

Je prends ta cuisse en otage, entre mes jambes. Et là je deviens chienne. Vénus roucoule sous mes mouvements de va-et-vient. Lorsque je touche ta queue et que je la sens gonflée, je n’ai qu’une envie, c’est que tu m’enfiles.

Viens… je vais te montrer combien je suis chaude, combien je te veux… Je n’en peux plus… je prends ta main, l’attire sous mon slip en prenant soin de bien te faire sentir ce petit cul dont tu es fou et j’enfonce tes doigts dans ma chatte mouillée. J’aime sentir à la fois ton sexe quand je l’appuie sur le mien, fermement, sans équivoque, et tes doigts qui roulent dans ma chatte. Tu sais que je vais jouir. Mon désir monte, sans détour ni retour… encore, je t’en conjure, encore... comme ça, continue… oui…

J’arrête tout et je me retourne. Nos bouches se rencontrent à nouveau, passionnément. J’aime mordre tes lèvres, te regarder de plein fouet et t’entendre dire «mes yeux de mer», mots-trophée du conquérant. J’ai envie de ta queue, tu sais ça ? Je quitte tes doigts pour serpenter ton corps. J’embraque ta queue rigoureusement comme tu l’aimes, je la goûte, la lèche, la mordille, la mange comme une affamée devant un festin du roi. Elle est de plus en plus dure, de plus en plus prête.

Tes mains agrippent ma crinière, me relèvent et je me retrouve au mur. Ta bouche est langoureuse, tes mains sont animales. Tu enlèves mes vêtements férocement, cherchant ma peau avec l’ardeur du désir de ton sexe.

Mon regard te permet la part du diable.

Tu vas te noyer dans ma mer en tempête. Tu me pénètres. Mes cris te disent de continuer. Dis-moi comme c’est bon, comme tu en veux encore ! Je te retire brusquement, on change d’amure puis tu renfonces ta queue dans ma chatte. Je roule mes fesses pour sentir encore mieux ton sexe. Je cambre le dos, me relève un peu pour que tes mains caressent mes seins. Ton souffle est plus fort, plus court… oui… tu me fais jouir…

L’orgasme monte… plus fort, prends-moi plus fort ! Ton corps se raidit et la force avec laquelle tu me retiens annonce ton orgasme…. J’aime sentir que tu vas jouir. Nos mouvements s’accélèrent… plus vites… plus forts… je m’agrippe à toi et ma langue cherche tes lèvres.

Plus question que ton sexe quitte le mien… parce que je sais que lorsque ta sève va jaillir, tes mouvements saccadés me donneront l’orgasme ultime. Que tu me dises que tu vas jouir m’excite encore plus. Je sens ton sexe dur comme le marbre, prêt à exploser, comme le bout de mes seins. Les muscles de ma chatte se contractent pour mieux te sentir, pour enlever à ton sexe le moindre désir de quitter mes bas fonds.

Je veux que tu pénètres mes profondeurs, plus longtemps… je veux que ton odeur m’empoisonne… je veux qu’il ne te reste plus que la mémoire de mes mains sur ton corps…

Tu enfonces ta queue encore plus fort. Et je jouis… cette fois tu n’en peux plus et tes cris se mêlent aux miens, ton orgasme rejoint le mien… C’est le Gulf Stream.

Encore…

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ouah ! c'est exactement comme ça. Quel talent d'écrivain. Concis et détaillé à la fois, on s'y croirais. J'ai pleins de souvenirs qui me sont revenus en lisant ce texte.

9:41 p.m.  

Publier un commentaire

<< Tu reviens, dis ?