dimanche 16 janvier 2005

Errance

Le jour frisonne dans son incendie de cuivre
Mélange ses clairs-obscurs à l’écheveau brumeux
Des sentiments encore alourdis de pluie
La déchirure éclate de cette mémoire ivre
Cajole les brûlures à demi nues de mes yeux
Dans un souffle caressant la fraîcheur de l’oubli

Il y a des poussières de sable qui se déhanchent
Et le vent qui hurle ton nom sur le rivage

La mer s’essouffle du corsage irrespirable
Survole l’horizon dans les vagues de ta peau
Des forteresses érigées par l’absence
La nuit apparaît comme la fin insoutenable
Découvre mon âme du trouble de ses eaux
Dans l’obsession noire qu’amène ton silence

Il y a des poussières de sable qui se déhanchent
Et le vent qui hurle ton nom sur le rivage

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bonjour mes yeux de mer. J'aime. Je suis heureux que tu écrives à nouveau. Émotions à fleur de peau. Grande sensibilité. Tes écrits = Toi. Merci d'être si belle. Hâte de voir toiles. Hâte de te voir. Ciao petite sirène ! (ton musicien)

11:51 a.m.  

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