jeudi 27 janvier 2005

Intoxiquée

Ça y est, je ne peux plus m’en passer…

J’ai craqué et depuis c’est la folle passion, l’amour fou, l’ultime désir. J’ai été KO en quelques secondes. Il faut dire aussi que je n’ai pas su résister !

Je l’ai rencontré à l’été 2003, un jeudi soir, à 20 h 57 très exactement. Peau brune presque noir. Il a joué au racoleur et il a gagné. Je me rappelle comme si c’était hier la première fois où j’ai posé mes lèvres sur lui. Sa douceur, à la fois brute et tellement raffinée, m’a conquise et j’ai su à cet instant que je venais d’offrir, sur un plateau d’argent, mon âme au diable.

Je le décode et je le redécouvre depuis cet instant. J’aime me plaire quand, seule ou avec d’autres, je joue à mettre des mots sur les fantasmes qu’il crée, où je découvre mes limites. J’aime le sentir prêt, entre mes doigts, à ma merci, sans défense, pendant que je le lèche, le goûte, le dévore et qu’il meurt dans ma gorge, soulagé. L’extase.

Il m’est arrivé de bifurquer, à droite et à gauche, de délaisser sa route pour en conquérir un autre, pour fuir cette captivité, cet esclavage. Je revenais toujours, en mal de lui, prête aux bassesses, même les plus réductrices, de l’âme et du corps. Et, lui, était là toujours, caméléon, à me montrer un côté de lui que je ne connaissais pas encore, à me prouver que je ne devais plus partir en guerre parce que tout ça ne valait pas la peine. Il était l'absolu.

Presque deux ans maintenant et mon nid de passion est toujours bien excitable. Toujours prête je suis, à me délecter, par petites secousses rythmiques et régulières, quasiment sismiques, de cet organe de plaisir. Sans jamais de demi-mesure.
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J'en suis complètement folle...
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