jeudi 27 janvier 2005

Intoxiquée

Ça y est, je ne peux plus m’en passer…

J’ai craqué et depuis c’est la folle passion, l’amour fou, l’ultime désir. J’ai été KO en quelques secondes. Il faut dire aussi que je n’ai pas su résister !

Je l’ai rencontré à l’été 2003, un jeudi soir, à 20 h 57 très exactement. Peau brune presque noir. Il a joué au racoleur et il a gagné. Je me rappelle comme si c’était hier la première fois où j’ai posé mes lèvres sur lui. Sa douceur, à la fois brute et tellement raffinée, m’a conquise et j’ai su à cet instant que je venais d’offrir, sur un plateau d’argent, mon âme au diable.

Je le décode et je le redécouvre depuis cet instant. J’aime me plaire quand, seule ou avec d’autres, je joue à mettre des mots sur les fantasmes qu’il crée, où je découvre mes limites. J’aime le sentir prêt, entre mes doigts, à ma merci, sans défense, pendant que je le lèche, le goûte, le dévore et qu’il meurt dans ma gorge, soulagé. L’extase.

Il m’est arrivé de bifurquer, à droite et à gauche, de délaisser sa route pour en conquérir un autre, pour fuir cette captivité, cet esclavage. Je revenais toujours, en mal de lui, prête aux bassesses, même les plus réductrices, de l’âme et du corps. Et, lui, était là toujours, caméléon, à me montrer un côté de lui que je ne connaissais pas encore, à me prouver que je ne devais plus partir en guerre parce que tout ça ne valait pas la peine. Il était l'absolu.

Presque deux ans maintenant et mon nid de passion est toujours bien excitable. Toujours prête je suis, à me délecter, par petites secousses rythmiques et régulières, quasiment sismiques, de cet organe de plaisir. Sans jamais de demi-mesure.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
J'en suis complètement folle...
Boutique du chocolat Harnois
1957 A, avenue Mont-Royal Est
Montréal (Québec)

mardi 25 janvier 2005

L'âme balafrée

Il a fouetté son âme, l’a traversée puis il s’est sauvé.

C’était en juillet.

Elle avait dix-sept ans.

Une journée qui avait débuté fort aise de ses lumières chaudes. Sable rouge, bleu mouvant, moutons blancs et une tête remplie de rêves.

Ce jour-là a été la fin de son monde. Mains criminelles. Le ciel ténébreux, les vents qui font mal, la lourdeur d’une tempête qu’elle n’attendait pas. Le tonnerre s’est mis à rouler, plus fort, toujours plus fort. Ses vagues se brisaient en écume pendant que le diable roulait sur son dos. Douleur au spectre de l’éternité. Et l’éclair a terminé sa route à travers l’orage.

Elle ne savait pas combien de temps avait duré l’apocalypse. Son corps lui faisait mal, beaucoup trop mal. Elle sentait ses bras tourner au bleu et elle a pensé qu’il serait aussi bleu que celui de la mer, cette mer qu’elle détestait. Elle l’avait suppliée de monter, de se montrer monstrueuse pour venir la sauver. Mais rien. Elle était restée là, à regarder se faire pénétrer une âme pour rien, par instinct animal ou vengeur.

Étendue, tendue, elle regardait sans voir, sans rien dire, pleine du poison et vide du sens. Il avait traversé son corps mais c’est de son âme qu’il avait fait une sans abri. Elle a gardé le silence pendant des mois, essayant de trouver un moyen pour casser sa douleur, chancelante sur le roc qu’elle sentait crouler sous ses pas. Puis elle a décidé de ne plus voir, ni le jour, ni la nuit. Mais la mort a été trop lâche pour traverser sa vie.

Des milliers d’heures ont passé à coups de poings, à regarder et à effacer les fantômes. Des milliers d’heures à béquiller. Un ange est passé dans sa vie, un sans abri comme elle. Il a dit, écrit et chanté les derniers hurlements qu’elle taisait de ses bas fonds. Puis elle a parlé. Elle a aimé aussi, encore, la mer et lui. Et il a rebaptisé son corps.

Parfois, de sa mémoire tatouée, il lui arrive d'en vouloir encore un peu à la mort de lui avoir fait faux bond.

lundi 24 janvier 2005

Il aurait fallu...

Je voudrais encore mille nuits au moins mon amour
Pour que de l’enfer s’enflamment mes reins
Par la tendre ivresse de ton langage
...Et ce ne serait pas assez

Je voudrais encore mille matins au moins mon amour
Pour que de ton âme explosent les peurs
Par ma traversée à travers toi
...Et ce ne serait pas assez

Je voudrais encore mille ans au moins mon amour
Pour que de nos pas se meurt le temps
Par la douce folie de nos passions
...Et ce ne serait pas assez

Et il aurait fallu des milliards de mots au moins mon amour
...Mais ce ne serait pas assez

lundi 17 janvier 2005

Vague qui divague

Je m’suis levée mardi matin dernier. Déjà ça n’était pas une mince affaire vous savez. Il m’a fallu un bon gros 20 minutes pour que mon corps répondent aux signaux envoyés du cerveau qui lui, au moins, était encore clair... enfin, je crois. Parce que je me suis demandé ce que j’avais fait la veille pour être dans cet état, des fois que j’en aurais oublié des bouts.

Mais non ! Ah merde… j’en ai ma claque voyez-vous ! Le décompte est de quoi là... 3, au moins 3. Je vous dis. Vraiment. 3 grippes… et tout ça depuis novembre dernier. Et la totale, pas le petit rhume qui disparaît le temps de passer à travers une boîte de mouchoirs. Non monsieur, le vrai virus. La grippe qui vous rentre dedans avec ses gros sabots, la sournoise, celle qui a décidé qu’il était temps de vous rappeler chaque muscle, articulation, os et canal que l’anatomie humaine doit posséder si elle est digne de ce nom, celle qui vous offre intensivement une session d’Introduction à la biologie humaine que vous avez raté à l’adolescence.

J’en ai barre, si bous sabiez !... J’suis dellement balade...

dimanche 16 janvier 2005

Errance

Le jour frisonne dans son incendie de cuivre
Mélange ses clairs-obscurs à l’écheveau brumeux
Des sentiments encore alourdis de pluie
La déchirure éclate de cette mémoire ivre
Cajole les brûlures à demi nues de mes yeux
Dans un souffle caressant la fraîcheur de l’oubli

Il y a des poussières de sable qui se déhanchent
Et le vent qui hurle ton nom sur le rivage

La mer s’essouffle du corsage irrespirable
Survole l’horizon dans les vagues de ta peau
Des forteresses érigées par l’absence
La nuit apparaît comme la fin insoutenable
Découvre mon âme du trouble de ses eaux
Dans l’obsession noire qu’amène ton silence

Il y a des poussières de sable qui se déhanchent
Et le vent qui hurle ton nom sur le rivage

Quand la marée monte, des fois ça déborde !

(ou l'assistance emploi et la perversité)

Comment donner un sens à la réinsertion sociale ? Sans le concours de politiciens avisés, responsables et surtout visionnaires, on peut difficilement parler de rééquilibrage si on voit le fossé qui ne cesse de se creuser entre pauvres et riches. Que faudrait-il alors pour rendre les prestataires de l’assistance emploi aptes à survivre ou revivre ? J’ose penser que la perversité aura une fin.

À ce titre, les projets de loi se sont voulus plutôt utopique. Entre les paragraphes du texte de loi et la réalité des centres Emploi-Québec, la marge est grande. On prêche haut et fort la réinsertion et les moyens qu’on donne aux prestataires alors qu’en réalité, il n’y en a bien peu et qu’il risque de ne pas avoir plus de choses en branle d’ici peu.

Comment peut-on oser parler d’insertion professionnelle quand on inscrit les gens obligatoirement – car ils ont pour plusieurs des coupures de chèque s’ils refusent de se présenter – à des services inadéquats. On les réfère à des programmes visant leur réinsertion sur le marché du travail : élaboration de cv, techniques de recherche d’emploi, stage en milieu de travail, etc. Alors que les référer à des programmes de ce genre s’avèrent dès le départ un leurre majeur puisqu’ils n’ont plus aucun lien avec eux-mêmes et leurs croyances.

Et qui les réfèrent au fait ? Il faut tout d’abord comprendre que les individus en perte d’emploi sont confinés à des rencontres administratives. L’expression «apte au travail» est devenu un terme prisé par une société qui a tendance à réagir plutôt qu’à agir, bien trop souvent selon des statistiques ou des tendances plutôt qu’avec des êtres humains.

Quand je vois le nombre de rapports qui sont sortis de mon bureau avec mention «référé pour support psychologique», «apte à occuper un travail en milieu adapté uniquement», «référé à l’urgence du CLSC (ou hôpital), tendances suicidaires», «référé à un travailleur social, problèmes de comportement», je ne rêve pas, c’est la réalité du terrain. Comment expliquer que les agents d’Emploi-Québec ne voient pas l’inaptitude au travail chez des cas aussi majeurs ? Bravo pour le professionnalisme !

Plus généralement, les personnes sur l’assistance emploi vivent une situation d’exclusion parce que socialement retirée du marché du travail. De ce fait, elles sont exclues, se sentent exclues et traversent, à un moment ou à un autre, un état d’auto-exclusion. Pourtant, l’exclusion ne se définit pas de l’extérieur à partir de critères administratifs; l’exclu, c’est celui qui le vit, qui le dit… et on ne se reconstruit pas une identité du jour au lendemain.

Les programmes de réinsertion réussissent à un certain nombre de candidats, principalement ceux qui sont prestataires depuis moins de deux ans. Mais nous parlons ici uniquement de travail. Rares sont les centres d’emploi qui acceptent un retour aux études, sinon de très courte durée… ça coûte cher voyez-vous !

Mettons sur pied des programmes d’«avant insertion», d’alphabétisation, d’équivalence de niveau secondaire, de formations selon les réels besoins du marché à moyen et long termes et offrons-les. Établissons un réel partenariat avec les entreprises et développons des formations en emploi. Et si ça n’était que le début, ces actions seraient beaucoup plus profitables. Et, de grâce, arrêtons de les «garocher» et ayons tout d'abord un rapport vrai et humain avec eux.

Ayons une cohésion constante et globale une bonne fois pour toute !

Ma préférée depuis...

Cathedrals(Jump, Little Children)

In the shadows of tall buildings
Of fallen angels on the ceilings
Oily feathers in bronze and concrete
Faded colors, pieces left incomplete
The line moves slowly past the electric fence
Across the borders between continents

In the cathedrals of New York and Rome
There is a feeling that you should just go home
And spend a lifetime finding out just where that is

In the shadows of tall buildings
The architecture is slowly peeling
Marble statues and glass dividers
Someone is watching all of the outsiders
The line moves slowly through the numbered gate
Past the mosaic of the head of state

In the cathedrals of New York and Rome
There is a feeling that you should just go home
And spend a lifetime finding out just where that is

In the shadows of tall buildings
Of open arches endlessly kneeling
Sonic landscapes echoing vistas
Someone is listening from a safe distance
The line moves slowly into a fading light
A final moment in the dead of night

In the cathedrals of New York and Rome
There is a feeling that you should just go home
And spend a lifetime finding out just where that is

Ils ont dit ou écrit...

« ... Il met les mots en pièce et il ne les recolle pas. Mais il leur rend leur tendresse oubliée, leur musique secrète, leur poésie: il leur donne la liberté.» (Laurent Terzieff)

«Il y a comme ça, de temps en temps, un poète qui traverse sur la pointe des pieds le ciel de la poésie...» (Raymond Devos)

«La beauté de l'apparence est seulement un charme de l'instant; l'apparence du corps n'est pas toujours le reflet de l'âme. (Sand)

«Quand vous n’avez plus de bleu, prenez du rouge.» (Picasso)

«Qui n’a pas de complaisance pour ses propres pensées n’en a aussi pour personne. Aussi chacun n’a-t-il à détrôner que lui-même.» (Alain)

«Sans la musique, la vie serait une erreur» (Nietzsche)

samedi 15 janvier 2005

Afflux

Il n'y a plus d’horizon ici ce matin. Est-ce la mer ou le ciel qui a décidé de s'étendre et d'embras(s)er l’autre ?

Ton corps est loin, beaucoup trop loin. Et je veux le sentir…

J’arrive chez toi. Le temps de refermer la porte, mon manteau tombe. En t’embrassant langoureusement, je t’accule au mur en faisant rouler mes mains sous tes vêtements puis ils tombent à leur tour.

Je prends ta cuisse en otage, entre mes jambes. Et là je deviens chienne. Vénus roucoule sous mes mouvements de va-et-vient. Lorsque je touche ta queue et que je la sens gonflée, je n’ai qu’une envie, c’est que tu m’enfiles.

Viens… je vais te montrer combien je suis chaude, combien je te veux… Je n’en peux plus… je prends ta main, l’attire sous mon slip en prenant soin de bien te faire sentir ce petit cul dont tu es fou et j’enfonce tes doigts dans ma chatte mouillée. J’aime sentir à la fois ton sexe quand je l’appuie sur le mien, fermement, sans équivoque, et tes doigts qui roulent dans ma chatte. Tu sais que je vais jouir. Mon désir monte, sans détour ni retour… encore, je t’en conjure, encore... comme ça, continue… oui…

J’arrête tout et je me retourne. Nos bouches se rencontrent à nouveau, passionnément. J’aime mordre tes lèvres, te regarder de plein fouet et t’entendre dire «mes yeux de mer», mots-trophée du conquérant. J’ai envie de ta queue, tu sais ça ? Je quitte tes doigts pour serpenter ton corps. J’embraque ta queue rigoureusement comme tu l’aimes, je la goûte, la lèche, la mordille, la mange comme une affamée devant un festin du roi. Elle est de plus en plus dure, de plus en plus prête.

Tes mains agrippent ma crinière, me relèvent et je me retrouve au mur. Ta bouche est langoureuse, tes mains sont animales. Tu enlèves mes vêtements férocement, cherchant ma peau avec l’ardeur du désir de ton sexe.

Mon regard te permet la part du diable.

Tu vas te noyer dans ma mer en tempête. Tu me pénètres. Mes cris te disent de continuer. Dis-moi comme c’est bon, comme tu en veux encore ! Je te retire brusquement, on change d’amure puis tu renfonces ta queue dans ma chatte. Je roule mes fesses pour sentir encore mieux ton sexe. Je cambre le dos, me relève un peu pour que tes mains caressent mes seins. Ton souffle est plus fort, plus court… oui… tu me fais jouir…

L’orgasme monte… plus fort, prends-moi plus fort ! Ton corps se raidit et la force avec laquelle tu me retiens annonce ton orgasme…. J’aime sentir que tu vas jouir. Nos mouvements s’accélèrent… plus vites… plus forts… je m’agrippe à toi et ma langue cherche tes lèvres.

Plus question que ton sexe quitte le mien… parce que je sais que lorsque ta sève va jaillir, tes mouvements saccadés me donneront l’orgasme ultime. Que tu me dises que tu vas jouir m’excite encore plus. Je sens ton sexe dur comme le marbre, prêt à exploser, comme le bout de mes seins. Les muscles de ma chatte se contractent pour mieux te sentir, pour enlever à ton sexe le moindre désir de quitter mes bas fonds.

Je veux que tu pénètres mes profondeurs, plus longtemps… je veux que ton odeur m’empoisonne… je veux qu’il ne te reste plus que la mémoire de mes mains sur ton corps…

Tu enfonces ta queue encore plus fort. Et je jouis… cette fois tu n’en peux plus et tes cris se mêlent aux miens, ton orgasme rejoint le mien… C’est le Gulf Stream.

Encore…

lundi 10 janvier 2005

Quand un texte frappe comme un coup de poing

On ne s'en va pas (Philippe Léotard)

Je pourrais mettre la radio
Mais faudrait qu'j'aille à la cuisine
Et je ferais pas la vaisselle
Je penserais à elle
Ou j'aurais de la rancoeur
Je voudrais lui parler
Elle sera pas là et je trouverais pas mes mots
J'lui écrirais qu'j'ai mal au dos
Alors que c'est au coeur

On ne s'en va pas
On a dit je t'aime on reste
On pense à oublier sa veste
On oublie de penser au reste
On retourne à l'enfant
Qui redescend le temps
Qui passe qui passe et pourtant
On ne s'en va pas

Texte à frissons... si simple pourtant

The New Messiah (Jon Levine)

if ever there was God
please let Him shut my heart
I'm no good no more
all my prayers fall short
I'm not strong enough
I'm not strong enough

and you are the new Messiah
turning my blood into fire
our tongues are twisted like wire
in the visions your body inspires

come cross the river of fire
to sleep in this bed of desire
I'm letting you go to my head

like a bullet to the brain

when I first saw your brown eyes
I swear that I'd seen your face before
but I can't say where or when
you were heaven sent
or just hell-bent, on taking me in

or are you the new Messiah
turning my blood into fire
our tongues are twisted like wire
in the visions your body inspires

come cross the river of fire
to make up this bed of desire
I'm letting you go to my head

like a bullet to the brain

if ever there was God
please let Him shut my heart
I'm no good no more
all my prayers fall short
I'm not strong enough
I'm not strong enough

if you are the new Messiah
turning my blood into fire
our tongues are twisted like wire
in the visions your body inspires

come cross the river of fire
to make up this bed of desire
I'm letting you go to my head

like a bullet to the brain

dimanche 9 janvier 2005

Irrésistible

Je ne sais plus où j'ai déniché ce truc, probablement un courriel d'un courriel d'un courriel il y a au moins 5 ans. Et je souris encore chaque fois...!

SUBJECT : JOB APLICATION

This is an actual job application a 17-year-old boy submitted at a McDonald's fast-food establishment in Florida.... and they hired him because he was so honest and funny!

NAME:

SEX: Not yet. Still waiting for the right person.

DESIRED POSITION: Company's President or Vice President. But seriously, whatever's available. If I were in a position to be picky, I wouldn't be applying here in the first place.

DESIRED SALARY: $185,000 a year plus stock options and a severance package. If that's not possible, make an offer and we can haggle.

EDUCATION: Yes.

LAST POSITION HELD: A target for middle management hostility.

SALARY: Less than I'm worth.

MOST NOTABLE ACHIEVEMENT: My incredible collection of stolen pens and post-it notes from previous job.

REASON FOR LEAVING: It sucked.

HOURS AVAILABLE TO WORK: Any.

PREFERRED HOURS: 1:30-3:30 p.m., Monday, Tuesday, and Thursday.

DO YOU HAVE ANY SPECIAL SKILLS?: Yes, but they're better suited to a more intimate environment.

MAY WE CONTACT YOUR CURRENT EMPLOYER?: If I had one, would I be here?

DO YOU HAVE ANY PHYSICAL CONDITIONS THAT WOULD PROHIBIT YOU FROM LIFTING UP TO 50 LBS?: Of what?

DO YOU HAVE A CAR?: I think the more appropriate question here would be "Do you have a car that runs? "

HAVE YOU RECEIVED ANY SPECIAL AWARDS OR RECOGNITION?: I may already be a winner of the Publishers Clearing House Sweepstakes.

DO YOU SMOKE?: On the job no, on my breaks yes.

WHAT WOULD YOU LIKE TO BE DOING IN FIVE YEARS?: Living in the Bahamas with a fabulously wealthy dumb sexy blonde super model who thinks I'm the greatest thing since sliced bread. Actually, I'd like to be doing that now.

DO YOU CERTIFY THAT THE ABOVE IS TRUE AND COMPLETE TO THE BEST OF YOUR KNOWLEDGE?: Yes. Absolutely.

SIGN HERE: Aries.