mardi 11 septembre 2007

Jour gris

Il n’y a rien que je puisse dire, rien que je puisse faire. Après 3 courriels et un message sur une boîte vocale où tout ne veut rien dire, rien dire d’autre que « je veux te voir », dans des mots emballés autrement pour ne pas faire peur.

L’attente prend une forme de déjà vu. Plus rien n’existe que le temps, les secondes qu’on suit sur le cadran, les minutes qui avancent à pas de tortue. Et on se demande ce que La Fontaine avait fumé ce jour-là pour que le lièvre perde !